Cruda Amarilli, che col nome ancora, D’amar, ahi lasso ! Amaramente insegni, Amarilli, del candido ligustro Più candida e più bella, Ma de l’aspido sordo E più sorda e più fera e più fugace. Poi che col dir t’offendo, I’ mi morrò tacendo.
TRADUCTION :Cruelle Amaryllis, qui, par ton nom même, Enseignes, hélas, à aimer amèrement, Amaryllis, plus candide et plus belle Que le pur troène, Mais plus sourde, plus fière et plus fugace Que la sourde vipère. Puisque par mes mots je te fais offense, Je mourrai en silence.
Gli amori d'Apollo e di ...Gli amori d'Apollo e di Dafne: Lamento di Procri [CLA3020 - 7]
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Francesco Cavalli
Paroles ... Dramatique & triste. Puis fougueux. Complainte. Aria. Petit ensemble ...Dramatique & triste. Puis fougueux. Complainte. Aria. Petit ensemble baroque & chanteuse lyrique soprano.
Volgi, deh volgi il piede Bellissimo assassin della mia fede. Dico rivolgi il piè O mancator, perché Dal tuo novello ed invocato ardore Non spero più, che tu rivolga il core. Sia pur la mia rival de sensi tuoi E di pensieri il punto ed il compasso, E lasci a me sol del tuo piede un passo.
Io son pur quella Procri, Che degli amori tuoi delitia fu. Lassa, io m’inganno, Io non son quella più.
O spergiuro infedele, Io nell’Aurora tua sospiro la mia sera, E vede il disperato mio desio Nell’altezza di lei l’abisso mio. E pur ancora io t’amo, Il tradimento, ohimè mi svena il core, E nel mio dispetto adoro il traditore. Così povero adunque è il Cielo di bellezze, Che cercano le Dee gli amanti in terra ? Ha penuria l’Olimpo d’amabili sembianze ? Né sa l’Aurora ritrovarsi amanti, S’alle mie calde innamorate voglie Le dolcezze non rubba, E‘l ben non toglie ?
Cefalo, torna a me, Io son colei, che tua diletta fu. Lassa, io m’inganno, Io non son quella più.
Ohimè la gelosia Mi stimola a bastemmie, ed a furori. Ma perch’è Diva l’alta mia rivale, Religione, e riverenza insieme Su‘l fondo al core i miei singulti preme. Ma‘l peggiore del mio non hà l’Inferno. Pon maledire i miseri dannati, Io traffitta ed ardente, e lacerata dal duol che passa le midolle l’osso Dannata son, e maledir non posso.
Cefalo riedi a me, Io son colei, ch’idolo tuo già fu. Lassa, io m’inganno, Io non son quella più.
Deh ricevete, o selve, Accettate, o deserti D’un pianto amaro il tacito tributo : Eccessivo è il dolor quand’egli è muto. TRADUCTION :
Reviens, reviens donc sur tes pas Superbe assassin de ma confiance. Reviens sur tes pas – je dis- ô Traître Parce que de ta nouvelle et réclamée ardeur Je ne souhaite plus que tu détournes ton cœur. Que ma rivale soit ainsi de tes émois Et de tes pensées le centre et le compas, Qu’elle me concède de ton pied seulement un pas.
Je suis toujours Procris, De tes amours l’ancienne délectation. Hélas, je me méprends, Je ne le suis plus.
Ô parjure infidèle, Vers ton Aurore je soupire au crépuscule, Et mon désir désespéré observe Dans son élévation mon abîme. Pourtant je t’aime encore, Ta trahison, hélas fait saigner mon cœur, Et dans mon dépit j’aime celui qui me trahit. Le Ciel est-il donc si pauvre en beauté, Que les Déesses cherchent leurs amants sur terre ? L’Olympe manque-t-il d’aimables semblances ? L’Aurore ne sait-elle pas se trouver des amants, Sans de mes ardents désirs d’amour Détourner les douceurs Et usurper le bonheur ?
Céphale, reviens-moi, Je suis celle que tu aimais. Hélas, je me méprends, Je ne le suis plus.
Hélas, la jalousie Me pousse à l’impiété et me rend furieuse. Parce que Déesse est ma rivale, Religion et déférence à la fois Etouffent ma voix au fond de mon cœur. En enfer, il n’existe pas un mal pire que le mien. Les malheureux damnés peuvent maudire Tandis que moi, affligée, enflammée et lacérée Par la douleur qui me transperce, Je suis damnée, mais je ne peux maudire.
Céphale reviens-moi, Je suis celle qui fut ton idole. Hélas, je me méprends, Je ne le suis plus.
Voici, recevez, ô forêts, Acceptez, ô déserts L’aumône silencieuse de mes pleurs amers : Trop grande est la douleur quand elle est muette.
Stillate pur, stillate dolorosi miei lumi, Di lagrimoso humor torbidi fiumi. Tra fieri tormenti mai posa l’affano E il figlio tirano Ha nella morte mia gl’affetti spenti.
TRADUCTION : Ruisselez, ruisselez mes pensées douloureuses, Obscurs fleuves de chagrin. Parmi ces fiers tourments mon souci ne repose jamais Et ce fils tyrannique A oublié ses sentiments après ma mort.
Quel sguardo sdegnosetto Lucente e minaccioso, Quel dardo velenoso Vola a ferirmi il petto, Bellezze ond’io tutt’ardo E son da me diviso. Piagatemi col sguardo, Sanatemi col riso.
Armatevi, pupille D’asprissimo rigore, Versatemi su’l core Un nembo di faville. Ma‘l labro non sia tardo A ravvivarmi ucciso. Feriscami quel squardo, Ma sanimi quel riso.
Begl’occhi a l’armi, a l’armi ! Io vi preparo il seno. Gioite di piagarmi In fin ch’io venga meno ! E se da vostri dardi Io resterò conquiso, Ferischino quei sguardi, Ma sanami quel riso.
TRADUCTION :
Ce regard dédaigneux Lumineux et dangereux, Ce dard venimeux Vole pour blesser mon cœur, Charmes qui me font palpiter Et qui de moi-même me séparent. Façonne-moi par ton regard, Apaise-moi par ton sourire
Pupilles armez-vous D’une implacable froideur, Versez sur mon cœur Un nuage d’étincelles. Mais que votre bouche ne tarde pas À me ranimer si je meurs. Que me blesse ce regard, Mais que m’apaise ce sourire.
Beaux yeux, aux armes, aux armes ! Je vous livre mon cœur. Réjouissez-vous de ma résignation Jusqu’à ma consomption ! Et si par vos dards Je suis conquis, Que ces regards me blessent, Mais que m’apaise ce sourire.
Insouciant mais fier. Arrangement pour 2 violons & basse continue. ...Insouciant mais fier. Arrangement pour 2 violons & basse continue. Petit ensemble de musique baroque.
Lourd & grotesque. Contrebasse à l'archet, petit ensemble ...Lourd & grotesque. Contrebasse à l'archet, petit ensemble instrumental & petites percussions.
Malicieux, maladroit & instable. Piano & piano préparé, clarinette ...Malicieux, maladroit & instable. Piano & piano préparé, clarinette & clarinette basse & percussions à clavier.